Elles en ont parcouru du territoire les racines GDS, depuis qu’elles se sont enfoncées dans le terreau fertile de leur Témiscouata bien-aimé. Elles ont poussé et poussé, serpentant les paysages de l’Est à la recherche de milieux favorables où y déposer leurs boutures. Et ces germes naissants ont aussi grandi et grandi pour régénérer des arbres à part entière.
Quels sont ces villes et villages où GDS a décidé de semer les pousses innovantes de son expansion? Ce mois-ci, découvrez Pointe-à-la-Croix, dans la MRC d’Avignon; la première destination gaspésienne choisie par GDS il y a de ça 30 ans.
À l’approche de Pointe-à-la-Croix, sur l’affiche de bienvenue en bordure de route, celle que l’on réussit à capter d’un regard furtif à 100 km/h, vous ne lirez pas la classique introduction « Là où... ». Pointe-à-la-Croix fait différemment, elle se dit « à la croisée des chemins », au carrefour de tous les possibles. Et si tous les chemins menaient réellement à Pointe-à-la-Croix, ce village fier de 1500 âmes où un fameux pont fait de lui la porte d’entrée vers le meilleur des Maritimes et le passage privilégié jusqu’au meilleur du Québec?
Pointe-à-la-Croix, c’est là où se trame la suite des choses. Ce village connaît le Nord, le Sud, l’Est et l’Ouest. Il connaît la forêt, l’eau et le béton. Il connaît la tranquillité de la campagne qui l’enrobe et le bruit de la ville qui à côté résonne. Pointe-à-la-Croix, c’est l’œil bienveillant de la Gaspésie, parfaitement situé pour guider vos prochaines aventures; un œil grand ouvert duquel naît une panoplie de pattes d’oie partant dans tous les sens. Des rides qui symbolisent une feuille de route forte en histoires, mais aussi des rides dites topographiques qui représentent les différents attraits propres au charme de Pointe-à-la-Croix.
Ces rides sont... le tracé de ses rues formant son petit centre, dont la chaleur de l’accueil n’a pas d’égal; dont les quartiers paisibles sont habités par des gens prenant le temps de vivre, de respirer un air rafraîchissant mi-salin mi-boisé; et dont la proximité des services rythme les pas quotidiens des Pointeloises et Pointelois.
Ces rides sont... un circuit de pistes sans fin à travers une luxuriante forêt mixte, été comme hiver, au grand bonheur des fervents amateurs de marche, ski, motoneige et VTT; des kilomètres de sentiers ornithologiques à parcourir afin d’observer une variété d’oiseaux logés dans de denses marécages où poussent de rares plantes et fleurs sauvages.
Ces rides sont... la riche rivière Restigouche et son archipel d’îles bucoliques, elle qui regorge d’un saumon mondialement prisé; elle qui accueille canots et chaloupes lors des beaux jours, et cabanes rustiques et colorées dans la froidure de février; elle qui se déverse dans l’immensité de la baie des Chaleurs jusqu’au grandiose de l’Atlantique; elle et son pont qui l’enjambe pour compléter un décor de carte postale entre le rural et l’urbain.
Et ces rides sont... les liens qui unissent trois cultures sur un même territoire aux frontières invisibles; qui font s’animer des conversations dans lesquelles s’harmonisent le français, l’anglais et le micmac; qui créent des occasions de festivités uniques entre voisins; qui font converger le Gaspésien, le Néo-Brunswickois et l’Autochtone en un seul point de rassemblement, culminant chaque année lors d’un traditionnel Pow-wow.
À la jonction se dresse Pointe-à-la-Croix, le noyau central d’un milieu qui célèbre le multiculturalisme, la connexion à la nature et le temps qui s’arrête. Qu’on décide d’emprunter la route 132, le boulevard 70, ou de déposer ses valises pour toute une vie, l’œil bienveillant qu’est Pointe-à-la-Croix saura être l’hôte que l’on espère pour ce voyage.
Même si son slogan actuel lui sied à merveille, le village de Pointe-à-la-Croix n’a pas à être gêné de clamer haut et fort qu’il peut être aussi « là où il fait bon vivre... », là où notre visage collectionne les rides d’une douce existence à la croisée de tout.